Wine & Business Club Magazine


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Après avoir consacré plus de quinze ans au bronze, Dominique de Séguin utilise les technologies du 3ème millénaire - informatique, laser et water jet - pour créer des stèles en acier ou en marbre. De l'acier recyclé à l'absence de déchets, il est primordial pour l'artiste que ses œuvres concilient haute technologie et respect de l'environnement. Grâce à l'harmonie des correspondances yin yang, les complémentarités du vide et du plein, du linéaire et du binaire se révèlent. Installées dans les jardins, les musées, les écoles, les hôpitaux, les mairies, les hôtels, les restaurants, les usines ou les bureaux, les sculptures de Dominique de Séguin entament un dialogue ludique et esthétique avec notre quotidien.

Rencontre...

D'où vous vient votre vocation ?
Après une licence de géographie à la Sorbonne je suis partie en Amérique Latine où j'ai fréquenté les écoles d'art. De retour en France j'ai réalisé une cinquantaine de bronzes inspirés par la dans e et le mouvement. Puis le 3ème millénaire m'a offert des outils fabuleux bouleversant ma création.
Parallèlement, j'ai étudié le chinois classique avec un sentiment déconcertant de facilité et d'évidence. Dix ans plus tard la pensée taoïste sest manifestée dans mon art. Le concept culturel Art Protect fondé sur, écologie et nouvelles technologies, ainsi que le principe de la Double-Stèle, sont nés.
Quels messages souhaitez-vous faire passer grâce à vos œuvres ?
Les Double-Stèles installées sur la place publique évoquent avec simplicité et naturel les complémentarités Yin Yang dans les arts, les sciences, l'amour, la connaissance, la lumière, la liberté... Aujourd'hui, je développe ces créations en direction des entreprises.
Quel est l'artiste qui a influencé votre créativité et votre manière d'être ?
Lao Tseu ! (ndlr : Contemporain de Confucius et de Bouddha, Lao Tseu est considéré comme le père fondateur du taoïsme).
Quel est le moment que vous préférez quand vous concrétisez une idée de sculpture ?
L'émotion dans l’œil de l'amateur.
Travaillez-vous actuellement sur un projet dont vous aimeriez nous parler ?
Il y a quelques années, le potentiel créatif des « flash codes », ces systèmes d'encodage à 2 dimensions décodables par les smartphones m'a fascinée.
Le tableau passait de prison à fenêtre ouverte sur l'infini... je me suis remise à peindre.
Le « Flash Art » unit toutes les formes dart puisque l'interface peut être un texte, un visuel, une vidéo, un fichier audio etc. C'est une résolution magistrale des contraires, un art interactif, ludique, subversif.
Après la rétrospective « Mobile Art » organisée par la Ville de Meudon,d'autres événements sont en préparation à Paris avec Daniel Hechter, Jean-Claude Biguine, la Mairie du 1er et avec Montblanc. L'exposition « Flash Art » rue de la Paix présentera des tableaux grand format : déclaration d'amour, déclaration des droits de l'homme, formules mathématiques, versets de Lao Tseu, sans oublier l’œnologie. C'est d'ailleurs, le tableau « Libation » qui a révélé les compatibilités entre le Wine & Business Club et mon univers.

Pour en savoir plus sur l'atiste : www.dominiquedeseguin.com