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Près de quarante sculptures vont venir ainsi s'offrir à votre regard: aux bronzes inspirés par la danse et l'harmonie des corps répondent les stèles, que cette artiste découpe au laser dans l'acier.
Pour Dominique de Séguin, la danse est en effet "une source inépuisable d'où jaillit harmonieusement l'énergie vitale". Elle manifeste dans ses bronzes "par le mouvement et la tension des corps, en privilégiant le corps de la femme".
Quant au travail des stèles, c'est un patient cheminement jalonné par l'étude du chinois classique et la pratique des arts martiaux qui lui a permis de maîtriser cet unique trait de lumière. En conservant le matériau original dans son intégralité, elle dédouble pour en faire non pas un négatif et un positif, mais bel et bien une oeuvre et son prolongement. Ni chute, ni remords: deux oeuvres complémentaires et indépendantes naissent ainsi d'une seule plaque de métal.
L'originalité d'une telle exposition dans une entreprise de service public tient au souhait de Dominique de Séguin d'aller régulièrement à la rencontre d'un public enthousiaste, "heureux de retrouver les artistes et leurs oeuvres en dehors des galeries et des musées".
Entre sensualité et spiritualité, muses, guerrière, vestales, vénitiennes ou vénusiennes, réchaufferont en cet automne frisquet la Maison de la RATP, qui se transformera en un témoignage vivant de l'art pour le plaisir des yeux et du coeur.